Le mauvais jeu de la vie

02/16/2010

par Manuel Raynaud

La vie n’est pas un jeu, et c’est ce qu’illustre Every Day The Same Dream. Cinq minutes qui semblent une vie entière, à manipuler le triste personnage qui ne peut ni sauter, ni courir, ni gagner des points, ni récolter des étoiles, ni tuer des ennemis, ni activer de super pouvoirs. Cinq minutes qui peuvent déclencher une envie soudaine de se lever et balancer son écran par la fenêtre. Mais comme lire Ecrans est signe de sagesse et d’un esprit en bonne santé, cela ne devrait pas arriver.

Dans un univers graphique très épuré, on joue donc à se rendre tous les jours à son travail. Parfois habillé, parfois non, il revient au joueur de tester les différentes possibilités qui lui sont offertes. Le challenge, c’est de remplir toutes les conditions pour débloquer la fin du jeu – la dame de l’ascenseur indique à chaque nouvelle journée la progression du joueur.

Le final est à l’image du jeu et de ses créateurs, Molleindustria. Leurs productions se sont fait connaître pour leur contenu à la fois engagé et polémique. Comme la gestion d’un restaurant McDonald’s ou bien Operation PedoPriest, dans lequel on incarne un agent du Vatican qui protège les prêtres pédophiles.